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mardi 7 août 2007

Arrivera? Arrivera pas?

Vendredi soir dernier, nous sommes allé voir le film Transformers (TM & copyright, j'en passe et des meilleurs). Tous frémissant de retrouver les ambiances de ma prime jeunesse, je me dirige vers le cinéma, récupère ma place et m'assoie en attendant le début du film sus-nommé.

Passons sur la nullité et le faible nombre de bandes-annonces auxquels nous avons eu droit, ainsi que sur le volume sonore beaucoup trop fort et l'inconfort des sièges (merci UGC bordeaux).

L'histoire est celle, somme toute classique, des Transformers originaux : les gentils Autobots affrontent les méchants Decepticons, afin de récupérer le Allstars, une espèce de cube qui permet d'animer les objets méca/électroniques pour en faire de zolis petits robots. Les principaux protagonistes sont, à ma gauche pour les Autobots, le général Optimus Prime, et à ma droite pour les Decepticons, le vilain Megatron. Bien sûr, chacun est accompagné de ses petits copains qui filent un coup de main dans la mission hautement importante de péter la gueule au camp adverse. En terme plus généraux, les gentils veulent sauver l'humanité et l'univers, les méchants veulent détruire l'univers...

La première chose qui frappe, dès les premières secondes, c'est que la voix choisie pour la narration est celle du type qui fait la voix de Rocky/Rambo. Autrement dit, une voix qui part des gonades et ne remonte pas beaucoup plus haut, donc exagérément grave et forcée, à tendance ridiculesque élevée. L'histoire, nous l'avons vu, n'est pas très innovante et le film est plein de poncifs sur le bien et le mal, les gentils contre les méchants, la dévotion, la solidartié et autres stupidités naïves du même genre.

Au niveau image, c'est pas mal du tout, même si les transformations des robots auraient pu être un peu plus détaillées. Quelques moments assez drôles viennent éclairer le film par endroit, et au final, c'est un film appréciable.

Malgré ses defauts, nombreux et parfois très dommageables, j'ai beaucoup aimé ce film. Paradoxalement, je suis critique sur le fond et la forme, mais que voulez-vous, chacun a sa madeleine (d'où le titre pour ceux qui ne suivent pas...). Moi, j'ai eu le sourire pendant tout le film, car les transformers, c'est toute mon enfance. Optimus prime, Bumble bee, Megatron et les autres, ont occupé de nombreuses heures de ma prime jeunesse, à inventer des scénarii rocambolesques où, bien sûr, Optimus finissait toujours par mettre une branlée à Megatron. On ne se refait pas hein, j'aime bien quand les méchants gagnent car ça nous change un peu, mais au final, c'est quand même plus sympa quand ce sont les pourris qui se prennent la raclée.

Donc, si comme moi vous avez aimé les Transformers quand vous étiez petits, vous aimerez probablement ce film, à moins qu'un objet droit inséré à l'endroit approprié vous ait rigidifié. Sinon, ça reste un film d'action assez sympa, drôle par moment, mais qui ne restera pas dans l'histoire comme étant un grand film.

Pour finir, les producteurs se sont laissés une grande porte ouverte pour en faire un second volet (bah ouais, vous comprenez, au lieu de réduire les méchants en poudre une fois que les autobots leur ont pété la tronche, pour être bien sûr qu'ils ne reviennent jamais, on va les mettre au fond de l'océan, dans un profond abysse... Bien plus malin n'est-il pas?)

Comme quoi, je pourrais jamais faire scénariste, je prends pas assez les gens pour des ...

mercredi 8 novembre 2006

Ma recette de pain d'épices

Petite nouveauté pour aujourd'hui, une recette de Pain d'épices. Elle est particulièrement adaptée aux machines à pain

Liste des ingrédients :

  • 150g de lait
  • 3 oeufs
  • 150g de beurre
  • 358g de farine T65
  • 358g de miel
  • 1 CC de sel
  • 1 CS de sucre
  • Levure chimique

recette :

  1. mettre le lait et le beurre dans une jatte allant au micro-onde
  2. mettre la jatte au micro-onde jusqu'à ce que le beurre soit presque fondu
  3. sortir le tout du micro-onde et ajouter le miel : mélanger avec un fouet pour délayer le miel
  4. ajouter les épices : 1CS de chaque (anis, gingembre, muscade, canelle)
  5. mettre dans la machine à pain et ajouter la farine
  6. lancer la machine en programme cuisson (1H)

Enjoy

mardi 10 octobre 2006

Ma recette de brioche

Petite nouveauté pour aujourd'hui, une recette de brioche. Elle est particulièrement adaptée aux machines à pain, très en vogue actuellement

Liste des ingrédients :

  • 220g de lait
  • 2 oeufs
  • 70g de beurre
  • 80g de sucre
  • 500G de farine T65
  • 1 CC de sel
  • Levure de boulanger
  • Fleur d'oranger

Remarques :

  1. Avec la quantité de sucre indiquée, la brioche n'est pas très sucrée, je l'aime comme ça. Vous pouvez en mettre jusqu'à 100g si vous voulez
  2. Si la farine est plus ou moins fine, il faudra mettre plus ou moins de farine (de même, il faut adapter le TH à celui de votre machine)
  3. Je mets généralement 2CS de fleur d'oranger, ça me convient. Faites vos tests!
  4. Il est possible d'ajouter des écorces d'orange confites (voire de citron, ou des pommes ou ananas séchés). Pour cela, découpez-les en tout petits morceaux, roulez-les dans la farines et mettez-les dans le moule de la machine lorsqu'elle vous le dit (à voir en fonction de votre machine)
  5. Je conseilles de cuire la brioche environ 50 minutes (la durée habituelle pour un programme de machine à pain est de 60 minutes)
  6. les ingrédients se mettent comme pour une recette de pain classique (tout sauf la farine, puis la farine sur le dessus, puis la levure
  7. La levure Alsa Briochin est la méilleure que j'ai testée, pour cette recette de brioche. Il en faut 2 paquets pour les proportions indiquées

Enjoy

mercredi 26 avril 2006

Le restau qu'il vous faut est ici

Bien le bonjour chères toutes et chers tous! Aujourd'hui, je vous propose une petite liste de restau sympa sur Bordeaux et la CUB. Ils on été testés par des amis, par moi-même, voire les deux. Si vous avez des adresses sympa, ou au contraire des adresses à éviter, ne vous génez pas pour me les envoyer!

Recommandés :

  • Le Clos d'Augusta, rue Georges Bonnac, Bordeaux : cher, tres bien presente, bonne cuisine mais pas en quantite (g)astronomique
  • La Table Calvet, cours du Medoc, Bordeaux
  • Le Bistrot du Bouscat, avenue de la liberation au Bouscat : cuisine traditionnelle, assiette garnie, Monsieur en cuisine, Madame en salle, accueil chaleureux, prix des plats de 13 a 18 euros, resto NON FUMEUR, deco sympa, facile pour se garer, excellent rapport qualite/prix
  • Les Sources de Caudalie, a Martillac pres de Villenave d'Ornon : excellent, tres cher, du haut de gamme...
  • L'Alambra, rue Judaique, Bordeaux : très raffiné, menu de 25 a 35 euros, on mange très bien sans etre barbouillé, demander la salle non fumeur, pbl pour stationner
  • Le 48, rue du Jard, Merignac : bar resto lounge, très "branché"
  • Le Croq-Loup, rue du Loup, Bordeaux : petit restau à ambiance classique/calme/romantique. Bonne cuisine, raffinée (30€/pers sans vin)
  • Chez Mémère : très bon et très copieux. cuisine traditionnelle et assez fine quand même (compter 50€/pers sans vin). un des seuls restau bordelais présent dans le guide vert Michelin. Le méilleur rapport qualité/prix que j'ai trouvé (argh!! ils ont fermé!)
  • La Bonne bouille : cuisine typique Antilles/Guadeloupe/Commores/Madagascar, super bon, bonne ambiance (30€/personne, sans vin)
  • La Cape : classe et bon, mais cher
  • Le Saint James : très classe, très bon, très cher
  • La Réserve : classe, très bon, cher
  • La Tupina : classé 2eme méilleur bistro du monde par un journal New yorkais. cuisine traditionnelle (compter 50/60€/pers, sans vin), très bon
  • Le Carioca : restau brésilien, classique, bon, ambiance parfois bruyante, pas cher (15€/pers sans vin), copieux => certains l'appelletn "la cantoche" (8€ le midi)
  • Le Oki, Mérignac : restaurant japonais, dans le même genre que le Yamato en face du gaumont à talence. Plats bons, poissons biens frais, et relativement raisonnable pour un japonais (24€/personne)
  • Le Moshi-Moshi, Bordeaux (place ferdinand lafargues ?) : méilleur restau japonais que j'ai gouté jusqu'à présent. Ambiance très syma, cuisine raffinée et très bonne. Le plat tourne aux environs de 28/30€. Le menu découverte est très agréable.
  • Le Moulin, gradignan : cadre très agréable, au bord d'un cours d'eau. Cuisine traditionnelle mais fine. Raisonablement cher (30 € pour le "bon" menu) et bon. La carte change peu cependant et n'est pas très variée.
  • Le Chalet Lyrique, Gradignan : restaurant à la cuisine traditionelle, fine et très bonne (viandes parfaitement cuites et de très bonne qualité). Pour les prix, je ne sais pas, c'est pas moi qui ai payé, mais il me semble qu'il faut compter dans les 30€ le menu.
  • Le Bistrot de l'Alouette, Pessac : très bon, cuisine traditionnelle à tendance raffinée. Carte inventive. Environ 30/40€ par personne. Doit être bruyant le midi à cause des voitures, mais très agréable en terrasse le soir
  • Le Parlement des Graves : bonne cuisine, traditionnelle à tendance raffinée. 30€/personne pour le "bon" menu. Ambiance et service sympa
  • Le Bistrot Rigoletto, Bordeaux (rue du parlement Ste Catherine) : à voir rien que pour la personnalité du patron. Restaurant italien, carte classique, très bon. "Le Tiramitsu est à se taper le cul par terre", dixit le chef (bardé de tatouages, super sympa). Moins de 20€/personne
  • Le Dynastie, Mérignac : restaurant vietnamien, 18€/personne le week-end (15€ en semaine il me semble) => buffet à volonté. C'est du vietnamien classique, sauf que l'on peut manger autant que l'on veut des plats que l'on veut et qu'en plus c'est bon. Une pléthore de plats différents. Très sympa pour s'en mettre plein la panse ;-)

À éviter :

  • L'Iguane et l'Olive de Mer, a Merignac (semblent avoir changé de proprio depuis, à retester)
  • Le Bistrot du Grand Louis, a Merignac
  • Taverne Saint Pierre : ils ont changé de proprio, c'est vraiment pas top maintenant, et les prix sont restés les mêmes

Café/salons de thé :

  • Café brun, Bordeaux : très sympa quand pas enfumé, un peu cher
  • l'Autre Salon, rue des remparts à Bordeaux : gateaux à tomber, beaucoup de thés différents! Top niveau
  • Les mots bleus : salon de thé rue poquelin molière à Bordeaux, un peu cher, mais très sympa

À tester :

  • Le Wasabi, Bordeaux : restau japonais, place Stalingrad; vivement recommandé par mes amis. à tester

Bonne bouffe!!!

lundi 24 avril 2006

Adapter automagiquement la vitesse de votre processeur à votre charge de travail

Aujourd'hui, faisons un tour dans le monde mervéilleux des microprocesseurs! Après avoir été libérée par son intégration dans des imac et autre saletés du genre, la puce INTEL va maintenant prendre un bon coup de froid, histoire de calmer ses ardeurs en période de réchauffement climatique. Bien sûr, Il n'y a pas que les cpu INTEL qui chauffent, ceux d'AMD sont aussi concernés, de même que tous les processeurs qui peuvent faire varier leur fréquence (à ma connaissance, en x86, seuls les PentiumIV, pentium M et AMD K7/8 le peuvent).

Les prérequis sont donc d'avoir un processeur adéquat, de même qu'une carte mère qui ne bride pas cette possibilité (mis-à-part tester, je ne sais pas comment connaitre cette info a priori, puisque ce n'est jamais inscrit en clair dans les manuels des différents matériels. Le deuxième point est d'avoir un système GNU/linux en état de fonctionnement, le mieux étant d'avoir un kernel récent et d'avoir sysfs activé. Pour arriver à faire varier la fréquence de votre cpu, c'est très simple :

  1. Repérer le module adapté à votre processeur :
    • p4-clockmod pour les PentiumIV
    • speedstep-centrino pour les Pentium M
    • powernow-k6/7 ou 8 pour les AMD
  2. Charger ce module (par exemple modprobe p4-clockmod pour mon PIV)
  3. Charger le module cpufreq_ondemand
  4. echo "ondemand" > /sys/devices/system/cpu/cpu0/cpufreq/scaling_governor
  5. C'est fini!

Comme vous le voyez c'est vraiment pas compliqué. Pour vérifier que cela marche correctement, faites un

cat /sys/devices/system/cpu/cpu0/cpufreq/cpuinfo_cur_freq

, qui vous retournera la fréquence actuelle de votre cpu (parfois, un cat /proc/cpuinfo suffit, mais il arrive que cette valeur ne soit pas correctement changée). Si vous voulez automatiser tout ceci, rajoutez les 2 modules (p4-clockmod et cpufreq_ondemand) au fichier /etc/modules, installez le paquet sysfsutils et ajoutez les lignes suivantes dans le fichier /etc/sysfs.conf :

devices/system/cpu/cpu0/cpufreq/scaling_governor = ondemand
devices/system/cpu/cpu0/cpufreq/ondemand/sampling_rate = 500000
devices/system/cpu/cpu0/cpufreq/ondemand/up_threshold = 60

Et voili voilou, rien d'autre à faire!

vendredi 14 avril 2006

Le tour chauffeur!

Aller, on refait un tour en compagnie d'emacs et de LaTeX!

Au tour précédent, je vous indiquais comment utiliser Emacs/latex/bibtex pour rédiger des documents avec biblio. Aujourd'hui, c'est un petit ajout qui va vous permettre de corriger vos documents à la volée. Pour ce faire, nous allons utiliser flyspell. Il est normalement installé avec Emacs dans les distributions récentes, s'il ne l'est pas, téléchargez-le!

Au niveau utilisation, c'est très simple, il vous suffit d'insérer ces quelques lignes dans votre .emacs pour que tout soit actif~:

; correction orthographique
; aspell est un bon correcteur orthographique
(setq ispell-program-name "aspell")
; utilisation du dictionnaire français par défaut
(ispell-change-dictionary "francais")
(setq ispell-dictionary "francais")
(setq flyspell-default-dictionary "francais")
(autoload 'flyspell-mode "flyspell" "On-the-fly spelling checker." t)
(add-hook 'LaTeX-mode-hook 'flyspell-mode)

Maintenant, quand vous éditez vos documents LaTeX, le terme "FLY" apparaît dans la barre d'état d'emacs, vous indiquant que le mode flyspell est activé et les mots incorrectement orthographiés sont surlignés dans le texte (les paramètres ajoutés dans votre .emacs permettent d'ignorer les balises LaTeX). Quelques commandes utiles~:

  1. Pour forcer la vérification de votre document~: M-x flyspell-buffer
  2. Pour corriger un mot, se placer dessus, puis~: M-TAB (Attention, si votre gestionnaire de fenêtre utilise la combinaison ALT-TAB pour changer de fenêtre, utilisez ESC-TAB pour le M-TAB)

Et voilà, rien d'autre à ajouter! Si ce n'est que vous pouvez utiliser mon .emacs qui contient tout un tas de paramètres utiles

mercredi 5 avril 2006

Du bon usage (technique) du trio emacs/LaTex/BibTex

Aujourd'hui, petit billet dédié au gens rédigeant des articles/mémoires, notamment à nos chers animaux de compagnie : les thésards!

Rédiger une thèse n'est pas simple, puisqu'il faut non seulement avoir le contenu pour la rédiger, mais aussi savoir mettre en forme ce contenu. Donc, pour éviter d'avoir en plus des difficultés techniques liées aux références bibliographiques, j'ai décidé de rédiger ce petit tutoriel traitant de l'utilisation du trio emacs/LaTeX/BibTex. Nous aborderons la marche à suivre pour avoir une bibliographie bien formée, au format bibtex, ainsi que la manière d'utiliser cette bibliographie au sein d'un document LaTeX édité à l'aide d'emacs. Le but de ceci étant de vous faire perdre du temps à prendre de bonnes habitudes au départ, afin de vous en faire gagner beaucoup par la suite.

Vous vous demandez quelle est la nouveauté que pourrait bien apporter ce tuto par rapport à la pléiade d'autres existant sur le net et dans les bouquins? Et bien, c'est très simple, nous allons utiliser reftex, qui est un mode d'emacs installé par défaut à partir de la version 20.2 d'emacs. Ce mode permet différentes petites choses très pratiques, à savoir :

  • insérer automagiquement des citations à partir de vos fichiers biblio en vous permettant de rechercher rapidement par regexp
  • insérer automagiquement des références aux divers chapitres, sections, figures et tables de votre document, en utilisant le mécanisme de label de LaTeX
  • faire tout ceci en interaction avec AucTex (un mode LaTeX pour emacs, super pratique)
  • faire tout ceci en 2 coups de raccourcis clavier, vous évitant ainsi à la fois la perte de temps et le tennis elbow dus aux déplacements répétés de votre main du clavier vers la souris

Pré-requis :

  1. Emacs doit être installé, de même que reftex (pour vérifier, ouvrir un document latex et passer en mode reftex : M-x reftex-mode). Si tel n'est pas le cas, reportez vous au mécanisme particulier d'installation de logiciels de votre distribution
  2. AucTex actif, c'est mieux (le tuto reste valable sans ce mode)
  3. installer les bibtool (aptitude install bibtool sous Debian)
  4. Connaître un brin de latex
  5. Avoir un fichier biblio au format bibtex

Mise en place de reftex :

  1. Modifier votre .emacs pour charger correctement reftex
    ;;reftex
    (setq reftex-save-parse-info t)
    (setq reftex-use-multiple-selection-buffers t)
    (setq reftex-plug-into-AUCTeX t)
    (add-hook 'LaTeX-mode-hook 'turn-on-reftex)   ; avec AUCTeX LaTeX mode
    (add-hook 'laTeX-mode-hook 'turn-on-reftex)   ; sans AUCTeX LaTeX mode
    
  2. Ouvrir votre document latex (dans la barre d'état , il doit y avoir marqué "LaTeX Ref" si vous utilisez AucTex + RefTex)
  3. faire un squelette minimal (documentclass, include, bibliography)

Utilisation de reftex :

  1. Pour insérer un référence bibliographique : "C-c [". Dans le minibuffer, taper un nom d'auteur (ou une regexp pour chercher ce que vous désirez) : reftex ouvre un buffer contenant les résultats de la recherche, vous permet de naviguer dans les résultats et de choisir celui que vous voulez insérer (toutes les commandes de navigation sont indiquées, pas besoin de les détailler ici). Une fois validée, la référence est correctement insérée.
  2. Pour insérer une référence à un paragraphe, une figure : "C-c )". Il vous demande de choisir que type de label (label sur une figure, une section, un paragraphe, une équation, etc...), les types étant expliqué dans un buffer juste au dessus. Dans notre cas, nous choisissons une figure (f). Un buffer s'ouvre avec la table des matières de votre document, et les différentes parties contenant une figure avec un label. Naviguez à l'aides des flèches directionnelles et validez le label choisi en appuyant sur la touche entrée. La référence correcte est crée dans votre document.

Ces deux utilisations de reftex sont les plus pratiques, selon moi, et vous pouvez retrouver quelque chose d'un poil plus complet ici Manuel de RefTex.

Astuce :Pour les manuscrits de taille conséquente (au hasard, une thèse), il est fréquent de séparer son document en plusieurs parties, que l'on inclut dans un fichier principal (que l'on appellera main.tex dans ce document) définissant les caractéristiques générales du document (classe, includes, bibliographie, table des matières, etc...). On voit se dessiner une légère difficulté : comment reftex, qui utilise la définition de la bibliographie va-t-il retrouver ses petits dans les sous-parties du document, qui n'ont pas, par définition, la balise bibliographie. Le même problème se pose pour les références internes au document, puisque chaque sous-partie, par défaut, ne connait qu'elle même. Seul le main.tex connait toutes les parties composant le document. En fait, la solution est très simple (mais il m'a fallu une longue recherche dans le manuel pour la trouver!) : créer un petit paragraphe en fin de chaque sous-partie, indiquant quelle est votre fichier maitre. Par exemple :

%%% Local Variables: ***
%%% mode:latex ***
%%% TeX-master: "/home/toto/path/to/main.tex"  ***
%%% tex-main-file: "/home/toto/path/to/main.tex" ***
%%% End: ***

Ce problème de document incluant plusieurs sous-parties étant réglé, une dernière petite astuce peux vous aider. Pour gérer notre bibliographie, nous sommes souvent amenés à séparer celle-ci en différents sous-fichiers suivant des critères personnels (domaine de travail, auteur, axe de recherche particulier, etc...). La création d'une bibliographie étant souvent séquentielle, il est rare qu'elle soit correctement classée. De plus, les moteurs de recherche bibliographique, tels que citeseer(informatique) ou HubMed (biologie, bioinformatique) fournissent les citations formatées en BibTex, mais malheureusement, les erreurs de format sont assez fréquentes. Nous pouvons remédier à celà en utilisant bibtool.

for i in $(ls *.bib); do bibtool -f '%n(author)%n(month)%2d(year)' -s -- 'sort.format={%d(year)%N(month)%N(author)}' -r iso2tex $i -o $i.bak && mv $i.bak $i; done

Cette commande permet de trier sa bibliographie par ordre d'année, puis de mois, puis d'auteur de la publication. Elle permet par ailleurs de générer une clé unique, utilisée dans le document LaTeX pour faire référence à cette publication, remédiant par là-même au "problème" des auteurs publiant beaucoup d'articles dans la même année (si, si, ça existe vraiment).

ATTENTION : Tous vos fichiers doivent être en iso-8859-1 pour que bibtool fonctionne correctement. Pour ma part, ils étaient en utf-8 et bibtool ne le prend pas en charge. Il ne plante pas, ne met pas de message d'erreur, mais fait de grosses cagades partout!

Voilà la fin de ce tutoriel! Avec ça, vous devez être fin prêt à rédiger un manuscrit en LaTeX, sans perdre trop de temps avec les mécanismes de références et citations. Bon courage!

vendredi 24 février 2006

In suspend to disk we trust

Grande découverte à mettre au crédit d'un voyage en train : Sous linux, il n'y a pas que le patch SoftwareSuspend2 qui permette de faire du suspend to disk!

Tout d'abord, qu'est-ce que le suspend to disk? Pour nos amis sous windows, c'est ce qu'on appelle la "mise en veille prolongée". Si ça ne vous dit toujours rien, en voici le principe général. Lorsque l'on utilise un ordinateur, tous les programmes exécutés sont placés dans la mémoire vive (ou ram). Le principe du suspend to disk est que lorsque l'on désire éteindre son ordinateur, au lieu de fermer tous les programmes, on fait une copie du contenu de la mémoire vive sur le disque dur (plus précisément dans le swap, sorte de "mémoire vive sur disque dur"), puis l'ordinateur s'arrête suivant le processus normal (en fermant toutes les applications donc). Au démarrage suivant, le système trouve une signature dans le swap, qui lui indique que le système s'est arrêté en utilisant le suspend to disk. Au lieu de continuer le démarrage de manière classique et d'arriver à la page de login, le systême charge en mémoire l'image qu'il a détectée (vous savez, celle qui a été copiée dans le swap avant extinction de l'ordi). On se retrouve alors au final avec un systême dans le même état que celui avant extinction (fenêtres ouvertes sur les mêmes bureaux, avec les mêmes documents chargés, etc...)

Comment faire pour que ça marche? C'est très simple :

  1. Il faut avoir une partition de swap d'au moins la taille de la mémoire vive
  2. Il faut connaître le périphérique correspondant à cette partition (chez moi c'est /dev/hda5)
  3. Ajouter "resume=/dev/hda5" à la ligne de boot de votre kernel (dans menu.lst pour grub ou lilo.conf pour lilo)
  4. aptitude install hibernate
  5. configuration de /etc/hibernate/hibernate.conf

Dans ce fichier, il n'est a priori besoin de changer que la partie suivante:

### suspend2 (for Software Suspend 2)
#UseSuspend2 yes
#Reboot no
#EnableEscape yes
#DefaultConsoleLevel 1
#Compressor lzf
#Encryptor none
# ImageSizeLimit 200
## useful for initrd usage:
# SuspendDevice swap:/dev/hda2
## Powerdown method - 3 for suspend-to-RAM, 4 for ACPI S4 sleep, 5 for poweroff
# PowerdownMethod 5
## Any other /proc/software_suspend setting can be set like so:
# ProcSetting expected_compression 50
## Or traditionally like this:
# Suspend2AllSettings 0 0 2056 65535 5
## Or even from the results of hibernate --save-settings with this:
# Suspend2AllSettingsFile /etc/hibernate/suspend-settings.conf
## For filewriter:
# FilewriterLocation /suspend_file 1000
# VerifyFilewriterResume2 yes
# ProcSetting userui_program /usr/local/sbin/suspend2ui_text

### sysfs_power_state
## To use /sys/power/state to suspend your machine (which may offer
## suspend-to-RAM, suspend-to-disk, standby, etc) comment out all the options
## above for Software Suspend 2, below for acpi_sleep, and uncomment this line.
## You may replace mem with any one of the states from "cat /sys/power/state"
UseSysfsPowerState disk
PowerdownMethod shutdown

une fois cette config effectuée, vous pouvez lancer la commande hibernate, en root et observer le résultat. Si vous voulez que vos autres utilisateurs puissent faire de même, vous devez mettre /usr/bin/hibernate en setuid root, ou configurer correctement sudo, ou bien encore utiliser la gestion des évènements acpi (qui sera l'objet d'un prochain chapitre).

Voili voilou, on s'éclate comme on peut en pays geekien!

Modification du 14/02/2006

Si votre ordinateur reboot ou fait un shutdown juste après une reprise de suspend to disk, c'est de la faute au démon acpid. Pour l'instant, je n'ai pas trouvé de solution propre pour éviter ça, donc j'ai désactivé acpid! En attendant mieux...

vendredi 17 février 2006

L'OSD c'est bon, mangez-en

[mode name="3615 MyLife" status=on]Ce matin, j'ai oublié ma montre[mode name="3615 MyLife" status=off]

Comme tout bon geek qui se respecte, je me suis demandé comment faire pour avoir l'heure qui s'affiche sur mon pc quand j'ai envie de la voir. Ok, vous allez me dire que c'est marqué dans la barre des tâches, ou que tout bon éditeur de texte (emacs par exemple) a cette information disponible ou bien encore que la "super barre d'outils de lux 2006" affiche cette info. Et bien non, moi j'utilise fluxbox, je n'ai pas de barre d'outils, ni de barre des tâches et même si j'utilise emacs très fréquemment dans la journée, je ne l'ai pas toujours sous les yeux.

Ma solution s'appelle OSD : On Screen Display. Pour les néophytes, lorsque vous changez de chaîne ou faites varier le son sur votre télé, une indication apparaît sur l'écran souvent en bleu ou vert, pour vous dire sur quelle chaîne vous ètes, ou le niveau sonore choisi. Et bien, on peut faire la même chose sur un pc! la marche à suivre est la suivante :

  1. installer osdsh : aptitude install osdsh
  2. lancer osdsh (en console)

Pour faire un petit test, lancez la commande "osdctl -t 5" qui doit alors vous afficher la date et l'heure pendant 5 secondes, quelque part en haut à gauche de votre écran. C'est bien mais pas top, car c'est écrit en vert criard, en haut à gauche (peu visible) et dans une police toute moche. On va donc créer un thême pour osdsh, avec osdshconfig ou à partir d'un trouvé sur le net. La doc est pas énorme, alors il faut faire à la jugeote. Pour un exemple, vous pouvez utiliser mon thême. Une petite chose que j'ai ajoutée : avec ce thême, si vous modifiez le volume sonore, une barre de progression s'affiche, avec le nom du mixer que vous avez modifié.

Donc, maintenant que nous avons un joli thême, on va dire à osdsh de l'utiliser : osdctl -S /chemin/vers/le/thême/monThemeOsdsh
relancez la commande osdctl -t 5 et maintenant, le texte s'affiche en bleu nuit au milieu de l'écran (personnellement, j'ai fait un key binding pour lancer cette commande, à vous de voir ce que vous préférez). Un petit bonus est de lancer osdsh quand vous vous logez, par exemple avec osdsh && osdctl -S /chemin/vers/le/thême/monThemeOsdsh (dans le fichier ~/.fluxbox/startup sous fluxbox)

voili voilou! C'est absolument futile, donc rigoureusement indispensable et en plus ça augmentera votre productivité, vous rendra riche et beau en moins d'une heure

Passer sa Debian en UTF-8

J'ai fait cette petite chose übergeekienne hier matin, vous verrez, c'est très simple.

  1. installation des locales : aptitude install locales
  2. configuration des locales : choisir fr_FR.UTF-8
  3. se déloger et se reloger

Si tout c'est bien passé, la commande "locale" lancée dans votre terminal doit vous retourner ceci :

LANG=fr_FR.UTF-8
LC_CTYPE="fr_FR.UTF-8"
LC_NUMERIC="fr_FR.UTF-8"
LC_TIME="fr_FR.UTF-8"
LC_COLLATE="fr_FR.UTF-8"
LC_MONETARY="fr_FR.UTF-8"
LC_MESSAGES="fr_FR.UTF-8"
LC_PAPER="fr_FR.UTF-8"
LC_NAME="fr_FR.UTF-8"
LC_ADDRESS="fr_FR.UTF-8"
LC_TELEPHONE="fr_FR.UTF-8"
LC_MEASUREMENT="fr_FR.UTF-8"
LC_IDENTIFICATION="fr_FR.UTF-8"
LC_ALL=

En petit test, faites apparaître une page de man dans votre console : si vous avez toujours des signes cabalistiques à la place des signes accentués, c'est que vous utilisez un shell ne tenant pas compte de l'unicode. Installez donc un shell qui l'exploite parfaitement, tel urxvt ou uxterm (j'aime bien urxvt, car il permet d'avoir un shell pseudo-transparent).

Vous voilà fin prêt pour l'avenir avec utf-8

Bienvenue

Voilà, j'ai cédé aux sirènes et j'ai créé mon blog.

La première raison de cette lamentable capitulation est que je suis suis au milieu d'un après-midi de lamentation et que par voie de conséquence, je tripatouille ma distribution linux histoire de lui rajouter des trucs de geek. Cela étant dit, je me suis demandé comment conserver une trace de ce que je faisais et, pourquoi pas, occuper un peu du temps libre d'autres geek. La deuxième raison est qu'il n'y a pas de deuxième raison (méditez cette phrase, faites 2 tours de votre bureau à cloche-pied, puis faites le poirier. Normalement, vous avez un bon mal de tête).

Hors donc, ce blog désespérément geekien proposera quelques trucs amusants pour la-dite espèces, souvent en son variant debianeux. Il est possible qu'il s'y trouve un jour d'autres sujets, mais rien n'est moins sûr.

bonne lecture!